la couronne du royaume

L'objet de cet exercice fut de se confronter à la densité du quartier des Paquis à genève. La situation du lieux en témoigne fortement car nous sommes au fond de la cour Royaume qui est un résultat imprévu dans le projet urbain de Jean-Jacques Oberson à l'aube des années '80: Paquis-centre.
Il s'agissait aussi de s'approprier l'échelle réduite de la petite enfance ce qui implique un certain nombre de contraintes de sécurité et de confort.

Dans la cour Royaume rien de salubre ne s’y passe. C’est un lieu mal approprié et L’urine et les seringues en font les toilettes sèches de Paquis-Centre. L’objet de ce projet est la petite enfance et ne correspond pas à l’état actuelle du site.
Formellement, nous nous trouvons au fond de la cour, entre quatre murs et loin d’un belvedere. L’abandon commence à se faire sentir et procure une belle dramaturgie au lieu. En remplissant le fond de la cour, ce projet offre aux habitants du royaume une matière d’ombres et de lumières à contempler. C’est ainsi que le choix du toit incliné imposa la morphologie du projet. Il s’agit donc d’un module de 6 mètres X 6 mètres surmonté d’un chapiteau ouvert en son sommet répété 14 fois autour du préau; c’est la COURONNE DU ROYAUME
Le choix de l’école en tapis semblait idéal. L’accès se fait par une dépression de 3 mètres de large contenant une rampe douce, un escalier et des gradins ce qui donne un caractère publique à l’entrée principale qui est couverte par deux modules.