Transformation et agrandissement d’un chalet en madrier

Situé dans les Préalpes vaudoises, ce chalet bâti au milieu du IXe dans une vallée voisine, a trouvé son emplacement actuel en 1950.
Réalisé en madriers de mélèze, le vieux chalet a été épuré de cloisonnements intérieurs et d’un édicule d’entrée ajoutés lors de sa reconstruction, dont l’angle nord-ouest porte fièrement les cicatrices. Le volume simple de l’extension se glisse le long de la façade est, légèrement en retrait. Les avant-toits coulissent l’un sur l’autre créant une tension entre les deux bâtiments.

L’accès au logement se fait naturellement dans l’espace interstitiel qui relie les deux volumes au rez-de-chaussée.
La partie jour se développe sur l’ensemble du niveau inférieur largement ouvert sur le panorama.
La cuisine et la salle à manger se prolongent sur une terrasse protégée, le séjour s’organise autour du noyau central de l’escalier et une large baie vitrée perce l’antique façade offrant un cadre aux sommets environnants et à la vallée du Rhône.

Les étages du chalet et de l’extension accueillent respectivement les parties nuit des résidents et des invités.
Les deux parties entretiennent un rapport dialectique. Elles se distinguent par leur volumétrie, le système constructif et le traitement de façades, tout en conservant une continuité dans la matérialisation et le choix des essences.

La structure porteuse de l’agrandissement est constituée de caissons en bois préfabriqués, doublés d’une façade en lames de mélèze et à l’intérieur de panneaux d’épicéa.
Les façades en madrier ont été isolées et revêtues, à l’intérieur, avec des lames d’épicéa brutes de scie.