École intercommunale provisoire

Pour l'extension du campus ICS à Zumikon, des locaux provisoires sont nécessaires pour assurer le fonctionnement courant de l'école. Trois étages au total, comprenant 24 salles de classe et trois salles de groupe, permettent de remédier à cette situation. En tant que partie intégrante du concept global, le «Pavilion» s'intègre bien dans le campus du point de vue urbanistique et crée un lien naturel avec les bâtiments scolaires existants. Il trouve sa place sur le terrain de l'ancien terrain de basket-ball, sans qu'il soit nécessaire de modifier le terrain existant. Les salles de classe disposent de fenêtres relativement grandes pour un bâtiment modulaire, ce qui leur permet de bénéficier de beaucoup de lumière naturelle et de créer une atmosphère d'apprentissage agréable. Des portes de communication entre les salles de classe permettent une utilisation flexible de l'espace. Le large couloir central a une double fonction: il sert à la fois de zone de distribution et d'espace de détente. Le concept d'espace clair est complété par un double escalier extérieur généreux, légèrement incliné, qui crée un espace supplémentaire pour l'interaction sociale. La façade, structurée par des tôles ondulées horizontales et verticales, complète l'ensemble en associant des matériaux simples à diverses formes et à des couleurs choisies avec précision pour former une image globale cohérente.

Construction
Le bâtiment scolaire provisoire est une construction hybride modulaire. Les cellules préfabriquées disposent de sols en béton, d'une structure porteuse en acier et de murs extérieurs en éléments de bois. L'ensemble du bâtiment a pu être monté en tant que construction modulaire en dix jours et il ne restait ensuite plus qu'à terminer l'aménagement intérieur et la façade. À la fin de l'utilisation du bâtiment provisoire sur le campus ICS, les modules peuvent être déplacés et réutilisés. 

Le projet de Käferstein & Meister Architekten a été soumis dans le cadre du Swiss Arc Award 2025 et publié par Nina Farhumand. La version française a été revue par Estelle Gagliardi.