Immeuble d'habitation Käterlistrasse

Au centre du village de Rupperswil, à proximité de l'école, un ensemble résidentiel comprenant au total 18 logements locatifs pour familles a été construit. Dans la première étape, deux bâtiments sont prévus dans la partie nord de la parcelle; dans une étape ultérieure, un troisième bâtiment sera construit au sud, à la place de l'ancienne maison d'habitation du maître d'ouvrage. Les immeubles de trois étages, entourés d'espaces verts, forment une place commune et s'intègrent discrètement dans la structure du village. L'accès au site se fait principalement par le Lottenweg et les bâtiments par un réseau de chemins dans la zone intermédiaire commune. Les toits à deux pans pliés, qui rappellent les toits des fermes traditionnelles des environs, et les balcons semi-enfoncés, dérivés des tonnelles en bois, créent un lien avec la culture architecturale régionale.

L'expression extérieure des bâtiments se caractérise par un revêtement en bois vertical, peint dans une légère teinte verte et complété par des éléments en bois de couleur naturelle et des éléments structurants. Les fenêtres à hauteur de plafond s'ouvrent généreusement sur l'espace extérieur soigneusement aménagé avec une verdure luxuriante et des arbres fruitiers indigènes. Le verger reprend la tradition de la culture fruitière dans la région d'Argovie et marque durablement l'environnement. La place commune avec un pavillon offre un espace de rencontre et de jeu.

Le bois a été choisi comme matériau durable et traditionnel pour la façade et les balcons, en tenant compte à la fois des aspects écologiques et culturels. Il y a des places de recharge pour les voitures électriques et de vastes espaces pour les vélos afin de promouvoir une mobilité respectueuse de l'environnement. Les bâtiments sont chauffés à l'aide d'une pompe à chaleur connecté à une nappe phréatique. L'installation photovoltaïque a été intégrée à fleur de toit et couvre l'ensemble des besoins en électricité du lotissement. 

Le projet de Rykart Architekten a été soumis dans le cadre du Swiss Arc Award 2025 et publié par Nina Farhumand.