Villa Rose

Dans la commune de Hauptwil en Thurgovie, dix appartements ont été réalisés dans un long bâtiment le long de l'ancien parc de la Villa Rose. Pour la commune de Hauptwil, ce concept contribue au développement et au renforcement du centre historique au moyen d'un habitat contextuel.

Situation initiale

La Villa Rose, avec le terrain qui se trouve derrière, est le témoin tardif d'une richesse industrielle passée à Hauptwil. Le cahier des charges prévoyait des appartements en copropriété. Une analyse architecturale et paysagère complète a permis d'établir un lien avec l'histoire industrielle riche et bien documentée. Parallèlement, une limite de zone malencontreuse rendait difficile un concept d'urbanisme pertinent. Le plan d'aménagement élaboré sur la base de l'étude a servi de base à la mise en œuvre du concept actuel avec un long bâtiment le long de la zone intérieure délimitée.

Ébauche du projet

Le parc d'origine est repris comme élément commun pour les logements et relié à l'espace paysager par la typologie d'un long bâtiment continu. L'implantation cite l'histoire de l'énergie hydraulique, qui plaçait les bâtiments parallèlement au Sornbach. La longueur s'inspire également des longs bâtiments industriels historiques dans l'ancien jardin du château. D'un point de vue architectural, les appartements traversants relient l'espace paysager au parc nouvellement aménagé. Les accès ouverts et couverts au rez-de-chaussée et à la coursive créent un lien avec le parc commun. On y joue, on y discute et on y mange ensemble. Contre la pente, des moutons tondent le gazon. De grands balcons définissent une zone plus privée et font la transition avec l'espace paysager. Le concept global est une contribution au développement et au renforcement de Hauptwil dans le centre, au moyen d'un habitat contextuel et commun.

Étude du projet

Sur le plan architectural, la maison longue et la maison du jardinier reconstruite s'inscrivent dans le contexte de la Villa Rose et du parc. L'architecture simple et crépie de la maison du jardinier correspond à la villa existante. La maison longue, avec sa structure et sa matérialisation extérieure en bois, constitue, malgré son indépendance formelle, une construction intermédiaire par rapport à l'espace paysager et à l'architecture paysagère de l'intérieur. La cinquième façade réagit, avec ses surfaces de briques structurées, à la dépression topographique et à ses élévations.
Le bâtiment a été construit de manière massive. La coursive périphérique avec les façades frontales dessinent le thème du socle et constituent la protection constructive des surfaces de façade crépies. Les surfaces crépies avec les encadrements de fenêtres en pierre artificielle sont réalisées avec une structure minérale et un grain de façade grossier. La matérialisation simple du bois, de la brique et du crépi fait référence au contexte rural. En même temps, le langage architectural du long bâtiment à l'arrière s'oppose délibérément à celui de la Villa Rose, de style classique.