Chthuluzän. Approche de la conception tentaculaire

Grâce à des interventions précises, qui impliquent une démolition partielle ainsi qu'une poursuite de la construction, une figure urbanistique est créée, qui forme la nouvelle porte d'entrée de la ville de Zurich.

Situation initiale

Le projet consiste en un geste simple dans l'expression, comparable à un textile posé sur les bâtiments existants, cousant ce qui menace de se déchirer tout en continuant à tisser les qualités qui caractérisent le lieu.

Ébauche du projet

La construction en bois renforce les bâtiments d'habitation existants. Aux angles Nordsteig/Wasserwerkstrasse et Stampfenbachstrasse/Wasserwerkstrasse, deux nouveaux immeubles d'habitation sont érigés et servent de parenthèses à la nouvelle figure urbaine. La structure de balcons en amont sert d'une part de filtre et permet d'autre part une orientation vers le sud afin de profiter de la pente topographique et de l'orientation vers la Limmat.

Étude du projet

La structure tissée est liée à la membrane qui est placée devant les bâtiments d'habitation et qui forme un jardin dans l'espace intermédiaire.
Il s'agit d'une structure entièrement en bois, puisque même les assemblages utilisent des assemblages traditionnels en bois et des chevilles en bois.

Particularités

Un remblai de pierres de la Sihl et de molasse constitue à la fois le blindage de l'excavation et une installation spatiale et sensibilise les riverains à la singularité de la géomorphologie et de la topographie du lieu afin de créer un équilibre entre paysage naturel et paysage culturel. Cette intervention permet en même temps de rendre la barre de production utilisable sans isolation thermique, uniquement grâce à la masse de stockage de la terre.
La forme urbaine est perforée en trois points par des escaliers qui rappellent ceux du Zürichberg. Ce geste invite les passants à franchir la nouvelle porte pour s'immerger dans un nouveau monde qui recèle de nombreuses idées différentes.

Projet Next Generation soumis pour l'Arc Award 2023 par Gerda Stöckel, ETH Zürich Departement Architektur