École du village de Trubschachen

L'école du village, située au 18 Dorfstrasse à Trubschachen, mérite d'être préservée et fait partie du groupe de bâtiments A. Elle est légèrement surélevée, à l'épaulement du terrain, au pied de la pente. Le quartier se caractérise par de grands toits de tuiles, des pentes verdoyantes, des traditions architecturales et un savoir-faire artisanal. Les façades étroitement alignées forment l'espace routier. Comme la plupart des bâtiments protégés du voisinage, l'école du village présente des caractéristiques telles qu'un toit en croupe, des ründis, des planchers à lattes et des façades en bardeaux. Il s'agit pour la plupart de constructions à ossature bois avec des pilastres d'angle, des corniches et des corniches d'étage.

Lors de la rénovation, la structure de l'école construite en 1881 sera largement conservée. La statique de l'école repose en grande partie sur la charpente d'origine pour la répartition des charges. Celle-ci sera isolée à l'intérieur. Les couches ajoutées ultérieurement seront retirées et les qualités existantes seront mises en valeur. Un ascenseur sera installé dans la zone des salles d'eau et les toilettes seront réorganisées. La cage d'escalier sera transformée en issue de secours grâce à un nouveau vitrage. Les fenêtres existantes seront remplacées par de nouvelles fenêtres à triple vitrage isolant.

Afin de répondre aux exigences de confort, de nouveaux stores en tissu remplacent les volets en bois et offrent une protection solaire optimale dans les salles de classe. Dans les autres pièces, des stores intérieurs serviront de protection solaire. Le grenier, qui servait jusqu'à présent d'entrepôt, sera démoli au profit d'un grenier ouvert et l'ensemble du toit sera isolé à l'intérieur. Il en résultera une grande salle de chant pouvant accueillir un petit public lors de représentations. De plus, le grenier abrite des salles de psychomotricité ainsi qu'un espace dédié à l'enseignement intégratif.

Le projet a été soumis par Johannes Saurer Architekt et publié par Jeannine Bürgi.