Open data pour les projets - Voir au-delà de la modélisation 3D

Préambule
La mise en place de la digitalisation, et son intégration dans un système de management, ne se réalise pas en une seule étape et elle entre en conflit avec les systèmes de management actuels, les pratiques constructives éprouvées et les habitudes de conception. Elle nécessite l'expérimentation de nouvelles pratiques avec plus ou moins de succès. Certaines pourront être considérées comme des échecs, d'autres comme des sources de progression. Au-delà de montrer l'application de la méthodologie BIM sur un projet (trop souvent limitée à l’utilisation d’outils informatiques spécialisés et/ou à l’expertise d’une équipe restreinte de professionnels), Losinger Marazzi a choisi de présenter sa démarche et ses réflexions pour le déploiement et l’implémentation du BIM et la digitalisation concomitante sur l’ensemble des tâches et l’impact sur l’organisation des métiers, des procédures et des processus de décision, entre autres.
Losinger Marazzi fait le choix de l’agilité, de l'open BIM (garant d'un spectre plus large de partenariat), d'un partage de la pratique avec les Intervenants (expérimentation, formation, etc.) et d'un accès aux données digitales de projet par le plus grand nombre.

La naissance d’opportunités de sommer l'ensemble des données
Les premières expériences BIM ont montré que la bonne gestion des données disponibles dans les logiciels métier permettait de se concentrer sur la donnée, et non plus sur son propriétaire et/ou son support, et donc sur un travail d'amélioration des processus de gestion du projet. Une plus grande efficience découle de cette mise à disposition de données partagées et actualisées à l’ensemble des Intervenants et a pour conséquence une réduction de l’effet de silo entre les métiers, effet qui est trop souvent un frein à la qualité de réalisation d’un projet.