Mandarin Oriental Savoy

Pour le Mandarin Oriental Zurich, le designer d'intérieur parisien, Tristan Auer magnifie l'architecture sobre et élégante de Zurich, jouant avec les variations de gris et les lignes créant un langage et vocabulaire graphique et sophistiqué. Il réinvente certains éléments architecturaux de l'ancien Baur-en-Ville : travertin, escalier monumental, boiseries des salles de réunion pour les intégrer au nouveau décor.

Situation initiale
Fondée en 1838, cette propriété emblématique, le plus ancien grand hôtel de la ville, est la dernière addition à la collection d'hôtels primés de Mandarin Oriental. Redessiné par le designer d'intérieur Tristan Auer, ce repère exclusif sur la «Paradeplatz» de Zurich se trouve à proximité des boutiques de luxe, de la vieille ville historique et de la charmante promenade menant au lac de Zurich.

Ébauche du projet
Lors de sa première visite à Zurich, Tristan Auer a été frappé par la palette de couleurs de la ville et de son environnement : les nuances de gris des rues, les touches de bleu des toitures des églises, les multiples teintes de bleu et de vert du lac, des montagnes et du ciel. Mais c'est également l'histoire artistique, le musée d'art moderne et les artistes suisses qu'il a découverts qui ont nourri son inspiration.

Étude du projet
Un jeu subtil de transparence relie le lobby et l'espace extérieur de la ville, permettant une fluidité entre les espaces et invitant les clients à découvrir une ambiance accueillante. Dans une alternance entre intimité feutrée et majestuosité, les clients sont enveloppés par une esthétique graphique blanche et gris anthracite réchauffée par des matières telles que le noyer, le bronze, le laiton, la lave émaillée et des textiles confortables. Les tapis offrent un jeu de graphismes, clin d'œil à l'art moderne et plus exactement au Dadaïsme, tandis que des œuvres spécialement conçues pour le Mandarin Oriental reflètent les facettes de Zurich, de la route de la Soie à l'art contemporain. Dans les chambres et les suites, des touches de couleurs se fondent dans un mobilier et des tapis sur mesure. Le papier peint, fruit de la collaboration avec l'artiste Florence Girete, évoque les reflets sur le lac, les teintes du ciel et le brouillard sur les montagnes.
Pour le restaurant Orsini, Tristan Auer fait un hommage à l'Italie dans une interprétation contemporaine où le blanc texturé évoque le stuc, mettant en valeur des touches de décor italien comme le verre de Murano et le marbre, dans une palette subtile de verts, miels et ambrés.
Dans la brasserie de l'hôtel, l’influence française se marie à l'ambiance de Zurich, avec des miroires et des rideaux évoqunt les brasseries parisiennes.

Le projet a été soumis par Tristan Auer et publié par Marianne Kürsteiner.