Parc Freienstein

Construction de quatre maisons individuelles mitoyennes dans le parc historique de Freienstein. Les nouveaux bâtiments ont été achevés et occupés en août 2021. Les travaux d'aménagement des alentours ont été achevés au printemps 2022.

Situation initiale

Qu'advient-il d'une maison vieille de 500 ans et d'un parc représentatif lorsque la vénérable famille propriétaire ne peut plus en prendre soin? Cette question s'est posée en 2018 à Glarus. La parcelle de 3500 mètres carrés a suscité l'intérêt d'investisseurs, car un «bloc urbain glaronnais» complet d'environ 14 unités d'habitation pouvait être esquissé à la place du parc sud. L'un des derniers parcs privés allait-il disparaître pour faire place à de nouveaux immeubles d'habitation?

Ébauche du projet

Après un entretien avec la famille propriétaire, Atelier Freienstein et Fuchsbau Architekten ont proposé une approche dans laquelle quatre maisons mitoyennes situées dans une clairière à l'extrémité sud du parc complètent la composition de la maison principale et de l'atelier de jardin. L'idée de laisser la majeure partie du parc en l'état et de l'utiliser à des fins communautaires a convaincu la famille propriétaire ainsi que le service cantonal de conservation des monuments historiques. En conservant les arbres historiques, le parc reste lisible dans son étendue. Une zone de parc de 40 mètres de profondeur avec de grandes prairies, des chemins de gravier, des séquoias, des fontaines et une grotte, qui sera désormais utilisée et entretenue en commun, subsiste entre les corps de bâtiment. Afin de ne pas perturber le flux d'eau souterrain, le nouveau bâtiment n'a pas de sous-sol.

Étude du projet

Les nouveaux bâtiments disposent d'une façade marquante aussi bien sur le parc que sur la rue. À l'instar des pignons des mineurs glaronnais, quatre tours donnent sur la villa historique, qui continue de faire office de bâtiment central. La façade en bois à hauteur de scie est fortement structurée par quatre types de coffrage différents. Les pilastres en bois peints en blanc donnent aux tours un aspect élancé et divisent les fenêtres en petites parties comme celles des maisons historiques de la ville. Le mouvement vertical dans les tours débouche sur les avant-toits aux courbes marquantes. Côté ville, des ouvertures en forme de vitrines incitent à la communication. Une réminiscence de la ville de 1861, où chaque maison mitoyenne disposait d'un petit local commercial au niveau du socle.
Au rez-de-chaussée se trouvent le garage et les débarras, et du côté du parc, deux pièces à l'usage indéfini. Il y a des décennies, ces pièces auraient pu accueillir des cheminées. Aujourd'hui, elles servent de salle de jeux, de salle de télévision, de bureau ou d'appartement indépendant. À l'étage, il y a de la place pour trois chambres à coucher et deux salles d'eau. Tout en haut, on vit et on cuisine. Une terrasse de toit traversante permet aux habitants de découvrir la ville en direction du sud et le parc en direction du nord. Le thème de la vue sur les deux mondes différents s'inspire des vastes enfilades de la villa historique. Il se retrouve à tous les étages du nouveau bâtiment.