Démolition d’un hôpital – Une utilisation temporaire est à l’étude

Publié le 15 janvier 2025 par
Pascale Boschung

La commission de construction du Grand Conseil municipal de Lucerne examine une utilisation temporaire de la tour des lits de l'Hôpital cantonal de Lucerne. Cependant, le groupe LUKS souligne le manque de rentabilité et continue de plaider pour la démolition prévue.

Vue aérienne du site de l'Hôpital cantonal de Lucerne avec la « Schoggiturm » | Photo : LUKS

Vue aérienne du site de l'Hôpital cantonal de Lucerne avec la « Schoggiturm » | Photo : LUKS

Vue aérienne du site de l'Hôpital cantonal de Lucerne avec la « Schoggiturm » | Photo : LUKS

Le plan de l'Hôpital cantonal de Lucerne (LUKS) prévoit la démolition de la tour dite « Schoggiturm » après la construction des centres ambulatoire et stationnaire, afin de réaliser un parc à la place. Ce parc servirait de réserve pour des utilisations futures. Le groupe LUKS s'est fermement opposé, dans une déclaration, à la suppression des dispositions du plan d'aménagement. Il a souligné que la réutilisation de la « Schoggiturm » avait déjà été examinée à plusieurs reprises en interne et rejetée. Les principales raisons évoquées sont les contraintes spatiales qui rendent impossible un fonctionnement hospitalier efficace. Le centre hospitalier est techniquement et fonctionnellement obsolète et a atteint la fin de son cycle de vie. Une rénovation complète serait par ailleurs extrêmement coûteuse. Selon la déclaration, le groupe LUKS estime les investissements nécessaires à plus de 100 millions de francs. De plus, des coûts d'exploitation sous forme de ce qu'on appelle un loyer de fonctionnement s'élèveraient à 16,4 millions de francs par an. Le groupe LUKS exclut également une utilisation par des tiers. Parmi les raisons invoquées figurent le réseau routier et les infrastructures de transport public, qui ont déjà atteint leurs limites de capacité, les nuisances sonores causées par l'hélicoptère de sauvetage ainsi que l'atteinte à la vie privée des patients.

Dans sa conclusion, le groupe LUKS explique que l'approbation du plan d'aménagement est une condition préalable à la construction du centre ambulatoire. Un rejet du plan ou un référendum contre les projets de construction pourrait retarder le développement prévu de plusieurs années. Cela aurait des répercussions importantes sur les soins de santé dans toute la Suisse centrale. Le Grand Conseil municipal devrait examiner le dossier lors de sa session prévue le 30 janvier 2025.

196963705