Le nouveau Swiss Arc Mag 2025–1 a soulevé la question: Comment voulons-nous habiter?

Comment voulons-nous habiter?

À une époque de plus en plus urbanisée, où les loyers augmentent et où la diversité sociétale ne cesse de croître, l’habitat fait face à de nouveaux défis. Mais ces défis ouvrent aussi des opportunités pour l’architecture. La manière dont nous voulons vivre aujourd’hui et à l’avenir est une question qui ne se pose plus uniquement aux concepteur·rice·s, mais qui fait l’objet d’une discussion culturelle de plus en plus large, donnant ainsi naissance à des concepts variés et à des innovations rafraîchissantes.

Certains projets récents vont au-delà de la simple recherche de bons agencements d’appartements. Ils tentent d’adopter une perspective sociale plus large et considèrent les maisons, les ensembles résidentiels ou les quartiers comme des microcosmes communautaires à orchestrer socialement, utilisant l’architecture comme un moyen d’encourager les rencontres et le vivre ensemble. Bien que de nombreuses approches du logement collectif ne soient pas nouvelles, elles apparaissent aujourd’hui dans leurs réalisations spatiales et formelles comme plus innovantes et complexes que jamais. Certaines inspirations historiques, telles que les mouvements réformistes du début du 20ème siècle ou les projets expérimentaux de logements des années 1980, nourrissent les développements contemporains. Au cœur de ces évolutions se trouve un subtil équilibre entre vie privée et vie communautaire. Les appartements en cluster, les chambres communes et les systèmes modulables ouvrent des perspectives vers de grandes unités dotées de pièces partagées, remettant ainsi en question les anciens schémas du logement pour célibataires ou pour familles.

En étudiant de nouveaux exemples – comme les quatre bâtiments présentés dans ce numéro – on en vient à la conclusion que l’avenir du logement ne réside pas dans des solutions uniformes, mais dans la diversité. Les projets doivent s’adapter aux contextes locaux, tenir compte des dynamiques sociales et être suffisamment flexibles pour s’ajuster aux changements avec un minimum de contraintes. Les tendances actuelles peuvent être vues comme un miroir de notre société et une occasion de réfléchir sur les espaces où nous souhaitons passer notre temps libre, ensemble.

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La rédaction vous souhaite une bonne lecture!