Bâle CFF

Une intervention pour réimaginer les CFF à Bâle et travailler avec la situation urbaine existante.

Situation initiale

Dans la zone des CFF de Bâle, soulager la charge de trafic de la seule passerelle existante et de l'emplacement principal du tramway devant les CFF de Bâle. Anticiper et respecter la planification future de la ligne de métro.

Ébauche du projet

Notre intention part d'une question que nous nous posons : qu'est-ce qu'une gare pour notre époque ?
Que pourrait-elle être si nous ne la voyons plus comme un point de repère, mais comme un front de gare continu et perméable. Pourtant, dans l'ensemble, nous pensons qu'une gare devrait avoir un caractère architectural particulier.

Étude du projet

Nous essayons de travailler autant que possible avec l'état existant. Répondre aux différentes situations urbaines par un geste simple. Chaque fois que l'on arrive à Bâle ou que l'on quitte Bâle en train. De la vieille ville ou de ce côté-ci du rail.
Les gens sont toujours abrités, guidés par les toits. Notre proposition comprend un front vert et deux passages, un au-dessus et un au-dessous de la voie ferrée. Le front vert est destiné aux piétons, aux vélos qui se connectent à la ceinture verte où se trouve le zoo. La verdure continue jusqu'à la Meret Oppenheim Platz, un monde souterrain généreux et coloré soulage la charge de trafic de la passerelle existante, également une connexion directe à la vieille ville, on arriverait à une zone piétonne, en regardant depuis la Markthalle, deux moments de toiture unissent la façade nord de la gare de Bâle et donnent la direction.

Réalisation

Le projet s'étend jusqu'à la Margarethen brücke, qui définit la nouvelle limite du quartier de la gare. Cette zone située entre les deux côtés de la ville offre l'opportunité de connecter facilement tous les quais aux axes principaux du centre ville, créant ainsi un nœud pour les différentes connexions de trafic.
Le caractère du pont est défini par un seul toit incliné qui vise à relier la couche de la ville à celle des trains.
Le plan directeur de la ville de Bâle pour ce pont montre la nécessité d'éviter que les supports touchent les rails afin de permettre le changement de leur position.
Ceci a défini le caractère structurel du pont qui vise à fonctionner comme un seul geste résolvant les besoins infrastructurels et la fonction de la gare.
Deux poutres Vierendeel combinées avec une hiérarchie et un rythme différents soutiennent la rue et le toit définissant l'espace couvert pour l'accès aux quais.
La géométrie de la poutre principale permet un crescendo de lumière et d'ouverture au centre du pont à travers la lumière ouest.
La structure est également utilisée comme la division des différents trafics, du piéton à la voiture, le centre étant occupé par les lignes de tramway.

Projet Next Generation soumis pour l'Arc Award 2022 par: Liang Cheng Chung et Giovanni Rinaldi , USI Accademia di Architettura Mendrisio