Déconstruire pour rebâtir – des thermes dans les bunkers en Bënjë

Le site de Bënjë est un patrimoine paysager d’une grande valeur nationale grâce à ses huit sources thermales. L’idée est d’apporter une plus-value aux visiteurs de Bënjë en leur proposant un parcours thermal à travers la nature et le bâti.

Ébauche du projet

La présence de trois bunkers L (enterrés) sur le site, s’offre comme des espaces libres afin d’y aménager différentes sphères thermales (bains secs, bains humides, bassin thermal).
A ceci, s’ajoute le premier élément visible dans le site, le projet des coupoles, un complexe thermal. Il propose une baignade dans une eau minérale tout droit issue de la source de Bënjë. En effet, l’eau provient directement de la source située à environ 330m de profondeur. Cette eau hautement chargée en soufre, présenterait des vertus médicinales en raison de sa composition.
Dans le projet du nouveau complexe thermal de Bënjë, nous profitons d’utiliser les coupoles des bunkers S de la région pour la construction de la toiture du bâtiment et quelques corps cylindriques du bunker S pour certaines parois des espaces thermaux.

Étude du projet

La structure porteuse générale est composée de poteaux et d'une grille de poutres sur laquelle reposent les coupoles des bunkers S. Les murs intérieurs sont construits en maçonnerie avec des pierres locales. Les murs sont autoportants et servent de coffrage pour les gravats insérés entre ceux-ci.
La masse des murs offre une grande inertie thermique. On profite pour y faire passer les installations techniques, sanitaires et éléctriques.
La pierre locale sera présente principalement sur les éléments verticaux de ce projet. Les pierres présentent sur le site se composent sous forme de strates. Cette idée est reprise pour la pose des murs du projet. Elle est représenté en maquette.
L'idée est de marier l'édifice des bains thermaux et la masse rocheuse du site de Bënjë comme illustré sur cette photo de maquette avec le pied de montagne qui entre dans le bâtiment et le bassin.
Les murs en moucharrabieh permettent à la fois une fermeture de la façade nord-ouest afin de clotûrer le bâtiment, et à la fois un jeu de lumière dans l'espace du bassin principal.

Projet Next Generation soumis pour l'Arc Award 2023 par Fjolla Dakaj, Haute école d'ingénierie et d'architecture Fribourg (HEIA-FR), Fribourg