Nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc

Il s'agit d'un projet fictif réalisé dans le cadre de la 3ème année de Bachelor, se situant sur la parcelle du Trèfle-Blanc à Genève. Le programme est composé d'une patinoire principale avec 8500 places, une patinoire secondaire, un P+R de 1200 places ainsi que 24000 mètres carrés de surfaces d'activités.

Situation initiale

Le projet a été pensé en ayant comme maître d'ouvrage la ville de Genève ainsi qu'un partenariat avec des entreprises privées. Ces derniers participent à financer le projet des patinoires publiques en échange de locaux se trouvant sur le site.

Ébauche du projet

La parcelle est relativement petite comparée au programme qui doit être mis en place. Il s'agit de la contrainte la plus importante. L'idée est alors de tracer la plus grande forme géométrique régulière sur le site afin d'avoir un bâtiment compact et rationnel, à l'image d'une montre suisse. Les différents éléments du programme sont imbriqués et superposés. Ceci permet de libérer des espaces publics tout s'intégrant dans un tissu bâti de faible et moyenne hauteur.

Étude du projet

L'accès au bâtiment se fait en transport public, par la gare ou l'arrêt de tram. L'accès au parking se fait depuis la route de St-Julien et la sortie sur le Chemin du Trèfle-Blanc. Les camions et car des équipes ont une entrée privée également sur le Chemin du Trèfle-Blanc. Dans le bâtiment, des noyaux de circulations distribuent tous les étages. Leur nombre est pensé afin de respecter les distances de voie de fuite à tous les niveaux.
Les accès aux surfaces d'activités, au parking et au stade se font indépendamment, ce qui permet au bâtiment de «vivre» même lorsqu'il n'y a pas d'événements sportifs. La structure hors-sol du bâtiment est métallique et essaie d'utiliser le moins de matière possible tout en offrant le maximum de volume bâti. Dans l'optique d'économie de matière, la façade est conçue afin de répondre à des problématiques structurelles et de protection solaire en un même élément.
La forme est énergétiquement intéressante car le cercle est la forme qui contient le plus de surface tout en ayant le moins de surface d'enveloppe thermique. La toiture est entièrement végétalisée et recouverte en partie de panneaux solaires afin d'être autonome en énergie, voire d'en produire davantage pour la ville. En résumé, la géométrie de ce projet permet de répondre à toutes ces contraintes en un seul geste architectural.

Projet Next Generation soumis pour l'Arc Award 2022 par: Noé Oppizzi, HEIA Fribourg