L'ovni de Weissenburg

Le projet s'implante dans la vallée de Weissenburg, à l'intersection des deux rivières. Il vient crée un cercle situé à 30 mètres du sol. Le programme comprend un restaurant, des chambres d'hôtels, des bains thermaux et un spa. La structure du bâtiment est en métal recouverte de tôle polie.

Situation initiale

La vallée du Weissenburg possédait des bains thermaux pour lutter contre la tuberculose. Il y avait le "Hinteresbad" et le "Vorderesbad". Aujourd'hui encore, il reste des vestiges de ces bains. Une source d'eau chaude se situe plus haut dans la rivière droite de la vallée. Pour accéder à cette vallée, il faut emprunter un pont suspendu et entamer une randonnée sur les flancs de la montagne jusqu'à atteindre le fond de la vallée. De là, le randonneur emprunte un chemin qui longe la rivière. Il y passe par les deux sites historiques et peut y lire des informations sur ces anciens bains.

Ébauche du projet

L'idée de départ était de créer des passerelles pour pouvoir lier les trois flancs de montagne. En effet, nous ne pouvons pas passer d'une montagne à l'autre sans emprunter les routes qui mènent à chacun des sommets. Le site d'implantation n'est pas beaucoup éclairé en temps normal. Le fait de surélever le bâtiment donnait une meilleur chance d'avoir de la lumière naturelle et de ne pas toucher le fond de la vallée.
Le programme imposé était de réaliser des bains thermaux avec des chambres d'hôtels, un restaurant et des salles de conférences avec une petite bibliothèque. Ce bâtiment est adressé aux curieux et randonneurs qui se rendent dans la vallée du Weissenburg. Pour pouvoir atteindre le fond de la vallée, cela n'est pas accessible pour tous. Le programme s'adresse à un public en particulier.
Au niveau des matériaux, comme le projet se veut fin et filigrane, le choix d'une structure métallique est vite apparue. En effet, le métal fait penser à ces grands ponts construits en métal. C'est un matériaux très résistant qui peut supporter de longues portées. Il reste également flexible au niveau du plan et un système de poteaux a été mis en place pour pouvoir travailler dans un plan libre. L'idée est que le visiteur puisse se promener dans toute la structure pour observer les différentes vues que lui offre le bâtiment.

Étude du projet

La forme pure du cercle s'est présentée très vite dans la phase du projet. En effet, le cercle permet une liaison entre les trois flancs de montagnes. L'enjeu était de créer une structure permettant de supporter les longues portées entre les montagnes. Le processus s'est d'abord fait en béton avec des voiles pour soutenir la toiture et la dalle. Cela permettait d'avoir des dalles relativement fines. Mais en ayant des voiles de béton, le plan n'était pas libre, il y avait des contraintes typologiques, ce qui ne permettait pas un bon aménagement des espaces. L'idée de reprendre une structure métallique comme les ponts, s'est présentée et cela pouvait amené plus de liberté au niveau du plan. Le travail de la trame s'est fait rapidement pour pouvoir aménager des espaces plus généreux et d'avoir un plan beaucoup plus libre. Cela permettait de pouvoir travailler avec des éléments en mobilier pour délimiter les espaces. Les matériaux restent le plus brut possible pour éviter d'avoir des surépaisseurs. La technique passe dans les structures de la toiture et de la dalle. Comme cette structure métallique est évidée, cela laisse de la place pour pouvoir y mettre les éléments techniques.
Le volume d'eau peut être relativement lourd pour une structure suspendue, les plus gros bains sont creusés dans la montagne Nord. Cela crée des cavités où l'on peut se détendre. Les accès se font par des galeries creusées dans la montagne Ouest du projet.

Réalisation

Ce projet n'a pas été réalisé car c'est un projet de semestre pour l'école. En effet, le projet coûterait très cher à réaliser. La sous-structure et la sous-construction coûterait même plus cher que le projet en lui même. C'était un projet ambitieux et à faire lors d'un semestre d'école.

Projet Next Generation soumis pour l'Arc Award 2022 par: Chloe Yerly, HEIA Fribourg